Fondation d'une communauté de L'Arche en Gironde
Les personnes ayant un handicap ont le droit absolu d’être considérées avec respect et de trouver des lieux, des « jardins », où elles peuvent croître selon leurs possibilités vers une plus grande maturité humaine, spirituelle et vers un plus grand bonheur. Jean Vanier, fondateur de L'Arche.
L'Arche en Gironde veut donner à des personnes en situation de handicap mental un lieu de vie où elles pourront pleinement développer leur dignité et leur autonomie. Nous souhaitons leur permettre de vivre chez elles et avec d'autres, dans des maisons partagées avec des personnes ayant fait le choix de vivre avec elles (salariés, bénévoles, volontaires de service civique.) ainsi que cela se fait dans les communautés de l'Arche en France et dans le monde depuis maintenant plus de 50 ans;
Ce projet prévoit de construire une résidence pour 4 maisons partagées, dans le cadre de l'aménagement d'un nouveau quartier à Bègles, sur un site de 5 HA au sud de Bordeaux.
Nous souhaitons créer une résidence de 4 maisons chaleureuses, conviviales. Chacune accueillerait 11 personnes dont 7 personnes touchées par un handicap mental ou sensoriel. Chacun y aura son « chez soi » allié à une dynamique de vie communautaire. Quatre assistants, salariés et volontaires, y habiteront avec les personnes porteuses de handicap.
Ces maisons seront implantées sur un site à Begles, route de Toulouse. Elles seront proches les unes des autres pour favoriser les échanges et une vie sociale , et ouvertes sur le quartier pour faciliter les relations naturelles et spontanées avec le voisinage.
La vie à L’Arche, c’est l’expérience d’une vie ensemble, faite de réciprocité dans le partage du quotidien, les rencontres, les fêtes avec les assistants, les volontaires, les amis, les bénévoles, les voisins. Accueillie dans toutes ses dimensions : sociale, citoyenne, spirituelle, la personne qui porte un handicap gagne en confiance et en autonomie et peut laisser épanouir les dons qui lui sont propres. Elle suscite des relations authentiques.
La personne handicapée est partie prenante et elle finance, par les prestations qu’elle perçoit, son logement et l’accompagnement qui lui est nécessaire.